S’amuser, c’est l’arme secrète des vivants

Jouer, c’est sérieux ! (Et vital, bordel !)

Il paraît qu’on devient adulte le jour où on cesse de jouer.
Je refuse.
Je refuse de troquer mes fous rires pour des réunions.
Mes danses de salon improvisées contre des “calls stratégiques”.
Je refuse cette mise au pas silencieuse qui nous pousse à tout prendre au sérieux, tout le temps,
comme si c’était ça, LA marque de maturité.

Tu veux un exemple bête ?
Mon fils, 5 ans, essayait de comprendre pourquoi l’eau ne tombe pas quand on retourne un verre avec une carte dessus (tu sais, l’expérience de base en physique).
Il ne comprenait pas les mots compliqués comme “pression atmosphérique”.
Mais quand j’ai dit : “C’est comme si la carte, elle faisait un bouclier magique pour que l’eau tombe pas”,
il a hurlé : “WOUAH ! Comme dans Mario quand t’as l’étoile !!”

Deux secondes plus tard, il a retiré la carte d’un coup sec…
…pour voir si le bouclier “pétait vraiment”.
L’eau s’est écroulée sur la table.
Il m’a regardée, choqué.
En mode… OUPS!
Mais dans cette flaque improvisée, il venait de comprendre.
En faisant « une connerie ». En jouant. En testant. En vibrant. Il a compris.
Aucune explication ne pourra jamais rivaliser avec cet apprentissage là.

Et nous ?
Nous, on prend la vie comme une tâche à gérer.
On veut “grandir”, “avancer”, “optimiser”…
Mais à quel moment on s’est mis à croire que le rire devait passer après la productivité ?

Tu veux une bonne raison de t’amuser ?
Parce que t’es en vie.
Parce que t’as un corps qui peut danser,
une bouche qui peut rire,
et un cœur qui peut s’emballer pour rien.
Tu n’as pas besoin d’un motif. Tu es le motif.

On se dit “je le ferai ce week-end”.
Mais la vie ne commence pas quand la to-do est finie.
Elle commence quand tu t’autorises à jouer !

Alors voilà.
J’ai décidé que m’amuser n’était plus une option.
C’est une priorité.

Si tu veux devenir vivant·e,
Commence par faire une blague.
Danse dans ta cuisine.
Fais un bruit débile dans une réunion.
Fais l’étoile dans un champ, même s’il n’y a pas de champ.
Sois l’étoile, putain.

Et laisse les autres être gris, s’ils veulent.
Mais toi, vie !
Et joue.